Figeac à Espagnac
Après le Mas de la Croix, direction Béduer et le GR 651. Je descend le petit chemin abrupt et boueux jusqu'à une large prairie mais le chemin est impraticable car disparu sous les eaux du Célé,
donc demi-tour pour le goudron jusqu'à Espagnac. En remontant je retrouve mes deux pélerins de Nice ! Surpris, je leur explique la situation mais les interroge sur leur motivation à changer de chemin et je vois de suite à leur attitude qu'ils se sont juste trompés au mas de la croix. CELE en crue bienfaiteur pour ces deux là qui les remis dans le droit chemin mais va m'obliger à prendre le goudron (D21) jusqu'à Coustal puis la D41 jusqu'à Espagnac. Arrivé à Coustal, petite pause avec les marseillais que je retrouve. Je me tiens un peu à l'écart, mais il me propose un café que j'accepte volontiers. Chose qui me parait essentiel sur ce chemin, ne pas refuser ce que l'on nous offre, c'est l'occasion, dans ce cas, pour l'autre et soi de partager et de communiquer. Ne pas refuser une "grâce". Pensez vous qu'il serait venu à l'esprit des apôtres de refuser, par politesse, le partage du pain et du vin avec Jésus ?
Je me remet en route et prends mes distances jusqu'à Corn. Le brouhaha des groupes ne me plait pas beaucoup. Je les retrouve pourtant à Corn sous la pluie après avoir visité la résurgence et l'église. Georges me propose un abri un peu plus loin à la sortie de Corn mis à disposition par la commune. Il est l'heure du casse-croûte.
Ce groupe est vraiment très sympathique, ils ont leur fiole de pastis et de genepi "maison" qu'il m'offre gentillement.
Je repart mais en leur compagnie cette fois jusqu'à Espagnac, eux poursuivent jusqu'à Brengues.
Espagnac est un magnifique petit village. Le gîte se situe dans l'ancien couvent et je suis seul dans le dortoir. Une famille loge dans une chambre située dans une tour du gîte. Ils m'offriront de partager un verre de vin et quelques ronds de saucisson.
Après nous avoir fait visiter les restes du couvent (avec un couple dont le mari à travaillé à la ville de Lomme), Mme Bonzani partagera un bol de soupe avec moi.
Puis je déciderai d'aller manger à l'auberge paysanne. J'y rencontre trois vététistes du nord (1 de Lille et deux de Lambersart) avec qui je dînerais.
Coucher vers 22h45.